the most damaged people are the wisest.

Nom — Keating, comme bon nombre de gens. Pas d'ancêtre reconnu de ses pairs, pas de parent célèbre d'une quelconque manière. Rien qu'un nom, celui de sa mère. Le paternel ne l'a pas reconnu, et Jace n'a jamais entendu parler de lui. Prénom — Jace, enfin, Jason, qu'il a toujours détesté. Le prénom du père présumé, dont il a fallu se différencier. Jace, court, net, prononcé avec un sourire poli, offert avec une poignée de mains vigoureuse. Jace. Âge — trente-deux ans, a parfois l'impression d'en avoir soixante. La fatigue, sans doute. Date et Lieu de Naissance — San Francisco, par un sec soir d'hiver, un vingt-quatre décembre. A winter baby, éclipsé par Jésus. Le drame de sa vie. Nationalité(s) et Origine(s) — Américain, aux origines certainement diverses mais obscures. Statut Amoureux — célibataire. Métier ou Etudes — résident, troisième année, intéressé par la traumato, encore indécis. Statut Financier — correct. Traits de Caractère — discret, distant, poli, control freak, travailleur, têtu, rationnel, ambitieux, téméraire, compétitif, organisé, sarcastique, lucide, créatif. Groupe — medical staff. Avatar Choisi — Sam Claflin

✄ The whirlwind of my life.
01 ❖ Natif de San Francisco, Jace y a passé la majeure partie de sa vie et pas vraiment dans les beaux quartiers aux maisons hautes en couleurs, loin de là. Élevé par une mère célibataire, il a hérité d'elle son obstination et son endurance. Jace a toujours considéré sa mère comme une force de la nature, menue mais féroce. C'est elle qui l'a remis dans le droit chemin chaque fois qu'il commençait à s'en éloigner. C'est elle aussi, infirmière combative, qui a fait naître chez lui cette vocation de devenir médecin. Elle a fait de lui l'homme qu'il est devenu, il en est conscient et il ne pourra jamais suffisamment la remercier. Ils sont proches, tous les deux, même s'il a quitté l'appartement familial très tôt. Ils sont proches mais ils se parlent peu, du moins de vive voix. Ils téléphonent rarement, préfèrent s'écrire de longues lettres. Jace prend du temps pour le faire, même si ça signifie se coucher un peu plus tard en rentrant d'une garde particulièrement longue. La famille, c'est important même si elle est à l'autre bout du pays. 02 ❖ Depuis sa majorité, Jace a toujours vécu en colocation. C'est rassurant, d'avoir des colocataires, c'est compliqué aussi et Jace n'est pas le type le plus sociable du monde, mais il s'en sort plutôt bien, tant que chacun respecte l'espace vital des autres.  03 ❖ Jace a compris très tôt qu'il valait mieux ne pas trop s'investir émotionnellement auprès des patients. Difficile de s'endurcir quand son désir premier est de venir en aide à son prochain. Difficile mais indispensable pour se protéger, pour survivre dans cette jungle de souffrances et de larmes. 04 ❖ Il court, parfois jusqu'à épuisement. Courir vide la tête, courir évite de penser, courir fait du bien. Il s'y est mis en arrivant à New York, s'y est mis pour recommencer de zéro, correctement. Son internat a été fait de stress, de nuits blanches et de célébrations parfois excessives. A l'aube de sa trentaine, après avoir poussé son corps à des extrêmes peu reluisants, Jace a décidé de se reprendre en main. 05 ❖ L'espagnol aurait pu être sa langue maternelle, après avoir passé son enfance chez la meilleure amie de sa mère, d'origine porto-ricaine. Il le parle couramment, le mélange à l'anglais quand il est ivre ou fatigué, l'utilise régulièrement quand il pense à voix haute. Une deuxième langue maternelle, pleine de souvenirs et de tendresse. 06 ❖ Jace n'a jamais été très populaire, pas le genre de golden boy qui arpente les couloirs du lycée, vêtu d'une veste de l'équipe de foot, une fille accroché à son bras. Non, Jace était un lycéen solitaire puis un étudiant concentré, entièrement tourné vers ses objectifs et autres projets. La solitude est devenue moins pesante avec les années, s'est révélée délicieuse durant son internat. Faire confiance aux autres, se lier d'amitié ont toujours été deux choses compliquées pour Jace. Il y a des exceptions, bien sûr, ses colocataires par exemple ou encore Logan. Des exceptions, de belles exceptions, qui confirment malgré tout la règle. 07 ❖ Il a toujours aimé lire et, en quittant San Francisco, Jace a été contraint d'abandonner à contre-cœur derrière lui la bibliothèque de toute une vie. Sa mère lui a offert une liseuse en guise de consolation. Ce n'est pas la même chose bien sûr, mais c'est mieux que rien. Elle ne quitte jamais sa sacoche, égaye ses pauses en salle de repos, l'empêche parfois de dormir. Ça ne remplacera jamais un vrai lire, d'encre et de papier fait, mais Jace a appris à apprécier cette technologie. 08 ❖ Il a quitté la Côte Ouest à la fin de son internat, à la fin d'une histoire d'amour aussi. Jace a retenu la leçon : ne pas fréquenter sa supérieure hiérarchique, ça ne peut que finir en cœurs brisés et regrets. Connie avait presque quarante ans quand ils se sont rencontrés, au début de son internat. Elle était fascinante et exigeante, elle était Jace avec de longs cheveux blonds et plus d'expériences. Leur relation a duré trois ans, trois années de confort, trois années pratiques, à peine plus qu'une passade dans toute une vie. Ils ont réalisé que ça n'allait nulle part, Jace a voulu être optimiste, a tenté de se forcer à désirer plus et ils ont essayé, vraiment essayé. Il a fini par déménager à l'autre bout du pays. 09 ❖ Jace considère que la médecine est sans cesse en progression et qu'en qualité de médecin, il se doit de suivre le mouvement. L'innovation fait peur, n'aboutit pas toujours à des résultats probants mais il faut essayer, quitte à passer pour des fous.  



— Depuis combien de temps vivez-vous à New York ? C'est récent, quand on réfléchit bien. J'ai vécu toute ma vie sur la Côte Ouest, à San Fransisco et venir à New York est une décision qui s'est faite un peu vite, sans trop réfléchir. Il fallait que je parte et à l'époque, New York s'est imposée comme le choix idéal. Loin mais pas suffisamment pour faire office de réelle fuite, vaste mais pas assez pour m'empêcher de trouver mes marques. Ça va faire trois ans, maintenant. Ce n'est pas assez vieux pour qu'on me considère comme un vrai new yorkais.

— Comment imaginez-vous votre futur ? Brillant. D'aucuns vous diront que c'est prétentieux, mais je travaille dur, je passe littéralement ma vie à l'hôpital et ce n'est pas par passion pour la paperasse. J'aimerais faire avancer la médecine, la faire vraiment avancer, tant du côté du chirurgien que du patient. Nous faciliter la tâche tout en les soulageant, vous voyez ? Pour ce qui est du reste, on verra. C'est secondaire, vraiment.

Behind the Screen.

Pseudo/Prénom — babysteps/Naya. Âge — dix-huit. Pays — France. Comment avez-vous connu le forum ? — Bazzart il me semble. Dernier mot — j'ai pas résisté.

Code:

<nn>Sam Claflin —</nn> Jace Keating