he likes boys. ⱷ jamie (two years ago)

Ce soir, t'avais envie de sortir; envie de t'éclater et faire la fête en buvant comme pas permis et en brûlant le dancefloor. T’avais demandée à tes copines de venir, mais la plupart avaient quelque chose de planifiée avec leurs copains, du coup tu allais devoir sortir en solitaire, mais ce n’était pas plus mal. C’est vers 22h30 que tu te pointas le club, t’avais proposée à ton frangin de t’y accompagner et de te sauver des gros lourds si besoin. T’aimais bien sortir avec lui, vous avez toujours été supers complices, sincèrement ceux qui ne vous connaissaient pas  pouvaient pensés que vous formiez un couple. Pas besoin de mots, juste un regard et vous vous comprenez, un duo fusionnel vous êtes. Vous, vous séparez alors que ton frangin aperçoit des potes à lui. Quant à toi, tu prends la direction du bar pour te commander ton premier cocktail de la soirée, le premier d’une longue lignée t’attends, tu le sens. D’ailleurs, tu ne manques pas d’aller te déhancher sur le plancher de danse et de discuter avec des gens que tu connais. Bientôt l’alcool coule dans tes veines te dénouant davantage la langue te rendant plus sociable, plus tactile aussi qu’à l’habitude. Tu frôles ces corps qui se collent à toi, t’es joueuse et un brin séducteur avec les hommes qui t’entourent.  T’as envie de draguer ce soir et de peut-être avoir la chance de ne pas rentrer seule. Tu délaisses une nouvelle fois le plancher de danse et tu retournes un bar pour souffler un peu, tu t’endosses un peu contre le bar; tes yeux scrutent ton environnement. Ton frère vient te rejoindre et tu lui souris; « T'as vu le mec juste à ta gauche.» Qu'il te souffle, Puis soudainement, tu le vois apparaître comme par enchantement. Tu ne sais pas il sort d’où, tu l’as jamais vue avant, peut-être que ton taux d’alcoolémie ne t’aides pas, mais c’est un véritable dieu grec qui vient se commander un verre au bar, non loin de toi. « Il est canon.» Qu'il ajoute, ça t'amuses de voir ton grand-frère comme ça. « Ça te dirait d'aller jouer ton numéro de charme, juste pour tester si.. m'enfin, tu vois.» Tu ris, et tu glisses une main dans ta tignasse blonde en disant; « Ce mec là, il est pas gay voyons.» Cela semble touché une corde sensible du frangin qui se sent piqué à vif et tu le calme en disant; « Pour toi, je vais aller vérifier.» Tu vas bien voir s'il est gay ou pas. Une partie de toi, espères gagner parce que ça te ferait un beau morceau à ramener à ton appartement, mais en même temps ça t'amuses ce petit défi et cette requête que ton frère te demande. C’est pourquoi quand le barman prépare le verre de l’inconnu, tu lui mentionnes tout bas que c’est toi qui offre quand il voudra payer. C’est donc, ce que le barman lui annonce; « C’est la petite blonde qui t’offre le verre.» Tu tournes ton visage vers l’inconnu et tu lèves doucement ton propre verre en guise de salutation. Ça sent le cliché, ça pu même, mais t’es comme ça.

« quinze dollars que t'es pas capable de rentrer seul ce soir. » que tu lâches à ronald alors que vous entrez tous les deux dans le club, tu esquives la légère tape qui est destinée à ton crâne et tu ris un peu, te tournant sur lui, tes mains venant déboutonner un bouton supplémentaire sur sa chemise alors que tu ouvres également sa veste, tes doigts effleurant son torse. « t'auras plus de succès. » que tu lâches en lui faisant un clin d'œil, avant de l'attirer avec toi dans la foule, la chaleur des corps autour du tien t'enveloppant rapidement, alors que la simple chemise blanche que tu portes semble de trop. tu passes une main dans tes cheveux, tu laisses ton ami te guider dans une danse ou vous vous retrouvez sans doute un peu trop proche. mais t'as jamais eu peur du contact physique. tu laisses même tes lèvres effleurer les siennes par moment, après tout, avec votre passé commun, vous n'êtes plus à ça près. tu ris un peu, tes lèvres contre son oreille quand il te dit qu'il a trouvé sa proie et que tu le vois fendre la foule en direction d'un jeune homme tout à fait charmant. pour ta part, tu te diriges vers le bar, commandant rapidement un verre. l'alcool qui ne coule pas encore dans tes veines, cela ne saurait tarder. « c’est la petite blonde qui t’offre le verre. » tu arques un sourcil avant de tourner la tête vers la direction indiquée par le barman et tu remarques sans mal la jeune femme qui lève légèrement son verre en ta direction. tu laisses un sourire éclairer ton visage, elle est plutôt mignonne, si tu étais intéressé par les femmes. néanmoins, tu récupères ton verre que tu portes à tes lèvres et tu te rapproches de la jeune femme. « je suppose que je dois te remercier pour le verre. » que tu ris doucement, venant t'accouder au bar. « moi c'est jamie. » tu viens porter tes lèvres à ton verre, laissant l'alcool brûler ta gorge et réchauffer ton corps.

T’entres dans le jeu de la séduction, tu fais ça discrètement du mieux que tu peux. Tu prends les devants et tu lui offres un verre, vos regards se croisent. Son regard d’un bleu océan qui capte le tien, puis il s’avance vers toi  « je suppose que je dois te remercier pour le verre. » Il rit et toi, tu souris discrètement en haussant les épaules, puis il vient à se présenter en s’accoudant un peu plus au bar; « moi c'est jamie. » Tu peux finalement mettre un prénom sur ce visage. À ton tour, tu portes ton verre à tes lèvres et tu finis par te présenter à lui; « Enchanté, Harlow.» À nouveau, tu souris et tu regardes brièvement la piste de danse et ces corps qui se déhanchent collés les uns contre les autres. Cette chaleur humaine, les hormones dans le tapis et la séduction qui enveloppe les lieux. Tu fais partie de ceux là, tu fais partie de ces gens qui ne veulent pas finir la soirée seule à se morfondre, une proximité, un besoin de peau. T’as jamais été timide à ce niveau là, entièrement confortable avec ta sexualité. Tu passes parfois pour une vraie nymphomane dans tes commentaires, t’es une fille volage c’est vrai, tu t’attaches pas vraiment facilement. Par contre, tu y crois qu’on peut trouver la personne idéale pour soi l’espèce d’âme sœur qui partagera notre vie et nous y accompagnera. Tu y crois, mais t’es une trouillarde. T’as peur d’avoir mal, de donner ton cœur à un homme et d’en souffrir et de ne pas être assez forte pour t’en remettre. Du coup, tu préfères profiter des rencontres que tu fais, et de partager ces moments-là sans toutefois t’engager officiellement et perdre cette sorte de liberté que tu possèdes encore. Tu ramènes ton attention sur lui, t’as cette lueur de curiosité qui te traverse le regard. « T’es d’ici? Je t’ai jamais vue avant.» Tu viens de New-York, c’est vrai que la grosse pomme est assez immense comme ville, mais tu ne l’as jamais vue auparavant et normalement t’as une mémoire assez photographique, puis un mec comme ça, ça ne s’oublie pas facilement de toute façon.

tu rejoins la jeune femme, conscient que tu t'aventures sur une pente glissante, qu'elle risque de croire à quelque chose alors que non, tu ne la laisseras pas te séduire. t'es pas aveugle non plus et tu te doutes qu'elle ne t'as pas offert un verre pour rien. tu te pinces un peu les lèvres, tu bois une gorgée dans ton verre - pour te donner du courage ? - et tu te rapproches de la jeune femme, riant un peu et te présentant. « enchanté, harlow. » une nouvelle gorgée d'alcool entre tes lèvres. tu souris un peu, t'as déjà trop chaud depuis ton arrivée dans le club et l'alcool n'arrange rien, tu viens remonter les manches de ta chemise sur tes avant-bras alors que tu t'accoudes au bar. « t’es d’ici ? je t’ai jamais vue avant. » tu observes harlow un moment, ses cheveux blond tombant en cascade sur tes épaules. puis ton regard passe sur ton verre que tu termines cul-sec, le reposant sur le bar sans doute un peu trop brusquement. « ouai, j'suis né ici. » que tu lâches un peu trop rapidement, pour éloigner la question le plus rapidement possible. vite, change de sujet. « la ville est grande. » que tu ajoutes. tes paroles comparables à un murmure avec le bruit qui résonne dans tes oreilles. t'aurais pu trouver mieux. la ville est grande. trop grande. new york city comparable à une fourmilière qui ne s'arrête jamais de vivre. tu passes une main dans tes cheveux, éloignant les mèches s'échouant sur ton front. « t'es venue seule ? » que tu demandes simplement. parce que voir des jolies jeunes femmes seules au bar, c'est assez rare. et tu n'as pas honte de la trouver jolie, elle l'est vraiment. tu jettes un regard autour de toi, à la recherche d'une quelconque personne qui pourrait vous observer ou observer harlow, mais t'as du mal à te rendre compte avec toute cette foule autour de vous.