je veux être riche de ton sourire. (amalia)

Nom — Warren, un nom bien Américain, merci papa pour cela. Prénom — Amalia, prénom espagnole car ma mère est mexicaine. Âge — 33 ans. Date et Lieu de Naissance — Le 20 mars à Chicago, dans l'Illinois. Nationalité(s) et Origine(s) — Je suis Américaine et j'ai des origines mexicaines grâce à ma mère. Statut Amoureux — Séparée. Métier ou Etudes — Chirurgienne generale. Statut Financier — Aisé. Traits de Caractère — patiente - généreuse - têtue - rancunière - perfectionniste - sensible - émotive - passionnée - jalouse - aimable. Groupe — Medical Staff, oui, encore une   . Avatar Choisi — Jessica Alba.

✄ The whirlwind of my life.

SEANCE 0 – l’essai

« Qu’est-ce qui ne va pas dans votre couple ? » je le regarde, il détourne le regard, je croise les bras en soupirant. Je ne parlerai pas la première, non, ma fierté en a déjà pris un coup rien qu’à être ici. La thérapeute nous regarde tour à tour, tout en posant les coudes sur ses jambes. « Je t’en prie, à toi l’honneur ! » dis-je pour lui forcer un peu la main. Il déglutit, je me concentre sur la thérapeute, en attendant qu’il commence à parler. Je le sens soupirer, ce qui commence à m’irriter légèrement. « Je pense que notre couple est en perte de vitesse et malheureusement, on ne sait pas comment faire pour que tout redevienne à la normale... » Ce n’est pas faux, c’est vrai qu’on avait bien du mal à se mettre d’accord, ou à s’entendre en ce moment. Chaque mot, chaque geste était examiné à la loupe. « Si tu ne m’avais pas poussé à déménager ici on n’en serait peut-être pas là… » mon ton était calme, avec une légère pointe d’agressivité quand même. Il me regarde, complètement choqué, je m’enfonce dans le canapé regrettant de l’avoir dit aussi vite. « Je ne t’ai forcé en rien Amalia, je devais être muté, tu as voulu me suivre et j’en suis heureux. Il fallait qu’on s’éloigne de nos familles et tu vois que c’était mieux pour l’arrivée de Zoe… » Un rire s’échappe malgré moi. « Oh je t’en prie, ton frère vit avec nous. » Il se met à rire aussi, un rire aussi ironique que le mien. « Ta sœur aussi. » Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

SEANCE 3 – l’entretien individuel

« Je suis née à Chicago le 20 mars 1983, mes parents avaient déjà deux enfants. Je ne voyais pas trop mon père car il sillonnait les routes des Etats, il était chauffeur livreur, ma mère quant à elle tenait une épicerie dans notre quartier avec sa meilleure amie. Je trainais dans la boutique après l’école. Enfin surtout dans la salle avec la télé, on avait plein de jeux et nos mères venaient de temps en temps, voir si tout allait bien. C’était vraiment bien, nos parents faisaient des sacrifices pour qu’on ne manque rien. A l’été 93, j’ai même eu une petite sœur, bon, j’ai eu un peu de mal à l’accepter, sachant que j’étais chouchoutée par les autres, mais ma mère m’a responsabilisé et au bout de quelques mois, j’ai fini par l’adorer et la protéger comme une vraie grande sœur. Aujourd’hui, elle est toujours proche, elle vit ici, à New-York, avec moi, ça me fait du bien car c’est un de mes repères ici. Ma famille me manque beaucoup. Chicago me manque un petit peu, car je ne connaissais que cette ville… » J’avais fait un monologue, je la regarde, j’ai l’impression qu’elle n’en a pas perdu une miette. « Pourquoi en êtes-vous partie ? » Sa question avait du sens. « Je suis partie de Chicago car j'étais amoureuse, j'y suis encore un peu d'ailleurs et je voulais découvrir New-York, je ne m’y suis jamais vraiment arrêté. D’un sens, je ne regrette pas, mes études de medecines n'ont pas été facile, j'ai eu du mal à trouver ma voie, je voulais toucher à tous les domaines, c'est pour cela que je me suis spécialisée dans la chirurgie générale, je suis titulaire au NY Memorial Hospital, j’ai une magnifique petite fille, j’ai un appartement somptueux, ma vie est agréable ici et je m’y sens bien, mais parfois je suis nostalgique. » Cela faisait du bien de se confier, vraiment, mais j’avais peur qu’elle me juge un peu quand même. « Vous voulez repartir à Chicago ? » je la regarde, je m’attendais à cette question. « Je ne sais pas trop, non, je ne pense pas car j’ai grandi, j’ai acquis une indépendance que je n’avais pas à Chicago. Ma mère est mexicaine, donc j’ai grandi au milieu d’une grande communauté soudée, dans un des quartiers populaires de Chicago. Et cette communauté était très présente dans notre vie, ils avaient aidé mes parents dans le passé, je me devais de leur rendre la pareille, mais Noah a raison quand il disait qu’ils abusaient parfois de moi. »

SEANCE 6 – La fin ?

« On s’est mis ensemble quand elle avait 18 ans, j’en avais 20. Elle venait de commencer sa première année de médecine, donc la première année, on ne s’est pas vraiment vu… » J’ai un sourire en repensant à ces années, c’est vrai qu’on s’est mis ensemble très jeune. Cela fait 15 ans que nous sommes ensemble, enfin, là, on ne peut plus vraiment dire qu’on est ensemble. On voit une thérapeute, c’était son idée, pour le moment, il n’y a pas vraiment d’amélioration. Il continue de parler, je ne l’écoute pas vraiment. Je repense aux plus beaux souvenirs que j’ai avec lui. Zoelya, notre fille, sa demande en mariage, nos vacances à Rome, les moments dans notre premier appartement à Chicago, nos sorties tard le soir, nos vacances à LA, à Miami, ses yeux quand il me regardait… Comment on a pu en arriver là ? « … Je l’ai demandé en mariage quand nous avons emménagé à New-York, elle est tombée enceinte, on a eu une petite fille Zoelya, elle a deux ans, on a jamais préparé le mariage, on était trop occupé par nos boulots respectifs, la petite et puis mon frère et sa sœur ont débarqué quasiment en même temps, vu qu’ils ne s’aiment pas vraiment… C’est un peu compliqué à la maison. » Le frère de Noah adore chercher ma petite sœur qui a un caractère de feu. A chaque fois, chacun prend la défense de « sa famille » et on finit par s’engueuler, c’est vrai que ça n’aide pas. « Pourquoi les avez-vous accueillis ? » Bonne question, vraiment. « Son frère avait besoin de démarrer une nouvelle vie et ma sœur a toujours voulu se lancer dans une carrière d’actrice ou de chanteuse, vu qu’on avait déjà le frère de Noah, je ne pouvais pas lui dire non. » il me lance un regard noir. « Tu te caches toujours derrière cette excuse Amalia. » A mon tour de lui lancer un regard noir. « Je ne vois pas pourquoi on aiderait que ton côté de famille, moi aussi j'en ai une. » il se lève, légèrement irrité par ma remarque. « Non, parce que la tienne est parfaite, entre ton frère qui n’arrêtait pas de nous emprunter de l’argent et qui ne nous a jamais remboursé un dollar et ta sœur qui est une profiteuse, on est bien servi. On a toujours aidé ta famille, ta communauté, j’ai toujours fait passer ma famille en second. » Sa remarque était trop, je le regarde et j’ai envie d’exploser, de crier, de le gifler. « Parce que ton frère ne profite pas de nous en ce moment ? Il squatte le canapé à longueur de journée, je ne le vois pas beaucoup sortir pour aller chercher du boulot. Et tu vas encore lui trouver l’excuse de son traumatisme dans son ancien emploi. Et ton père, on en parle ? Il ne m’a jamais aimé car j’avais des origines mexicaines. Tu sais quoi ? Si on est tellement des profiteurs, je ne vois pas pourquoi on est resté quinze ans ensemble et pourquoi tu m'as fait un enfant. » J’avais sorti mon monologue d’une traite en ne prenant pas le temps de respirer, on se fixait, comme dans un combat. « Je me le demande bien aussi. » Je le regarde et me lève, complètement furieuse, c'était la parole de trop, je ne pensais pas qu'on allait en arriver là. « On arrête tout, vas te faire foutre». Je claque la porte sous le regard médusée de la thérapeute.



— Depuis combien de temps vivez-vous à New York ? Je suis à New-York depuis trois ans. Mon (ex)-compagnon a été muté à New-York, donc je l'ai suivi par amour. J'ai fini ma spécialisation ici et je suis devenue titulaire. Je me plais bien à New-York, j'aime me promener à Central Park avec ma fille, même si j'avoue que mon Chicago natale me manque parfois, ma communauté et mes parents me manquent.

— Comment imaginez-vous votre futur ? Franchement, sur le plan affectif, je ne sais pas trop pour le moment, je suis un peu perdue avec ma séparation, mais sur le plan professionnel, j'espère être un jour responsable du service ou et pourquoi pas un jour être chef de la chirurgie. Pour l'instant, je ne peux pas prétendre à ce poste car je n'ai pas assez d'expérience, mais c'est un rêve qui reste au coin de ma tête. En tous cas, j'aimerai que les relations avec mon ex s’apaise un peu pour le bien-être de ma fille, j'aimerai qu'on arrive à s'entendre.

Behind the Screen.

Pseudo/Prénom — wild.happiness/Angel Âge — 21 ans. Pays — écrire ici. Comment avez-vous connu le forum ? — Par Daisy . Type de personnage — Inventé. Dernier mot — J'ai hâte de jouer avec vous.  

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<nn>Jessica Alba —</nn> Amalia Warren