Evénement n°1 - Groupe 1 (Nick, Gabriel, Eileen, James)

Les urgences
impossible only means that you haven't found the solution yet.

✄ The whirlwind of my life.

Un véhicule est entré en collision avec un camion citerne sur la voie rapide, provoquant un carambolage et l’explosion du camion. De nombreux blessés sont en route, et d’autres sont toujours sur le terrain. Vous avez été bipé pour vous rendre « à la mine », aux urgences autrement dit. Vos patients sont les suivants : un couple d’adolescent, la jeune femme est enceinte, elle semble plus choquée que blessé, mais vous devez vous assurer que tout ira bien pour elle et son bébé. L’homme semble émotionnellement instable, il se montre très agressif, notamment envers sa compagne. Vous devez vous assurer qu’il ne blessera personne. Dans vos patients, il y a également une jeune femme, incapable de décliner son identité, elle a du mal à parler et à respirer, elle a une plaie profonde à la tête et a une barre de fer coincé dans l’abdomen.

Nick, Gabriel, Eileen et James composent le groupe numéro un. Vous allez recevoir un message privé, avec une mission ou un cas de conscience à intégrer dans votre rp. Pour plus de lisibilité nous vous conseillons de suivre l’ordre de passage cité. Privilégiez les réponses courtes afin d’avancer un maximum.

Bonne chance à vous.

Un mélange d'excitation et d'angoisse secoue les urgences depuis qu'ils ont reçu l'appel. Que Nick soit encore là tient du miracle. Sa garde était presque terminée, son jour du repos lui tendait les bras mais les nouvelles de l'accident sont parvenus jusqu'au NY Memorial, et tout le monde a été réquisitionné. Du moins tous ceux disponibles, et joignables. Après un soupir et un signe de tête aux quelques résidents traînant encore dans son service, il a rejoint les urgences. Les sirènes sifflent au loin, il paraîtrait aussi qu'on attend l'hélicoptère sur le toit, et finalement les premières ambulances arrivent, secouant les médecins attendant sur le parvis de l'hôpital. Nick frissonne, de froid et d'appréhension. Ce genre de catastrophes n'arrive pas tous les jours, Dieu merci, et il n'est guère habitué au rythme frénétique des urgences, aussi fait-il son possible pour retenir toutes les informations balancées à grande vitesse par les urgentistes. Il écoute, hoche la tête, pose une ou deux questions, prêt à entrer en action. Et il s'arrête, brutalement, sans prévenir. Il s'arrête de terreur, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte de stupeur. On descend une silhouette féminine d'une ambulance, elle ne bouge guère et elle est loin, très loin mais il discerne sans peine le large morceau de fer qui l'accompagne, fiché dans son ventre. Il n'aperçoit son visage qu'une seconde, peut-être moins, mais c'est assez pour instiller le doute dans son esprit, pour lui rappeler un visage familier, un visage aimé. Louise. - Louise, oh mon dieu, Lou. Pousse-toi, indique-t-il à un interne qui reste planté là, sans savoir où aller. Tant pis pour la pédagogie, Nick n'a pas le temps pour ça. Il doit savoir, doit être sûr. - Vous avez un nom ? Qu'est-ce qu'on a ? demande-t-il à la cantonade, jouant des coudes pour s'approcher à son tour de l'ambulance. Pour voir, pour vérifier (vérifier qu'il s'est trompé, avec un peu de chance).

Événement n°1

“Nick, Gabriel, Eileen & James”

De nombreuses ambulances ont été envoyées sur les lieux pour récupérer les blessés de l’accident et les ramener à l’hôpital. Il est rare qu’il y ait autant d’agitation d’un seul coup, mais pour moi, ça reste de l’habitude. Nous sommes toujours dans l’urgence, toujours à lutter contre la montre pour assurer la survie de gens accidentés. J’arrive sur les lieux avec mon coéquipier et nous nous occupons d’un couple d’adolescents. Le jeune homme est immédiatement hostile envers nous et nous devons perdre beaucoup de temps à négocier pour qu’il nous laisse approcher de sa petite-amie. Elle est sous le choc plus qu’autre chose, pleurant et se tenant le ventre légèrement rebondis. Elle avoue à mon collègue être enceinte et il croise mon regard. Il se charge de la conduire à l’ambulance pour l’examiner plus attentivement. De mon côté, je suis face au garçon qui commence à m’insulter. Ce n’est pas inhabituel qu’une personne ayant vécu un important traumatisme réagisse avec violence. Je tente donc de garder mon calme et je demeure à une distance sécuritaire de lui au cas où il délaisserait les mots pour user de ses poings. Nous devons les ramener à l’hôpital. Tous les deux. Le jeune homme est agressif encore une fois alors que nous sommes sur le chemin du retour. Mais cette fois, il bouscule sa compagne. Je jette un regard à mon collègue qui est à l’arrière avec eux, alors que moi je conduis l’ambulance. Dans ce genre de situations, il est possible de donner un calmant pour détendre un patient. Sauf qu’on ne pourra surement pas le convaincre d’avaler gentiment la petite pilule. Lorsqu’il se lève dans le véhicule, ma voix résonne pour lui demander de se calmer. Il me fixe et frappe contre l’arrière de mon siège avec sa main tout en m’insultant de plus belle. Mon collègue intervient et réussit à le convaincre de se rassoir tandis que je bouille à l’intérieur. Je garde mes lèvres scellées, fixant la silhouette de l’hôpital qui se dessine à l’horizon.

Je gare l’ambulance et je me dépêche de sortir de derrière le volant pour donner le contre-rendu de nos patients aux médecins qui nous attendent. J’arrive juste au moment où les portes de l’ambulance s’ouvrent et où le jeune homme s’agite à nouveau. Cette fois, il tente de sérieusement blesser sa petite-amie qui se referme comme une huitre contre son ventre. Moi et mon collègue nous jetons sur lui pour l’arrêter avant qu’il ne la blesse davantage. Nous ne pouvons faire de même avec lui, ce qui rend les manœuvres pour le stopper plus difficile. Je réussis à le faire reculer et séparer le couple, mais le garçon demeure agressif et réussis à me frapper au visage. Je conserve ma prise sur lui malgré tout, sentant qu’il est véritablement devenu dangereux. C’est à ce moment que mon collègue appelle de l’aide parmi le personnel de l’hôpital, voyant que de mon nez commence à couler du sang.

Evènement n°1

Nick, Gabriel, Eileen & James

J’étais avec une patiente au bloc lorsque mon bipper sonna. Une fois, puis deux. Finalement, le téléphone finit par sonner et l’infirmière m’informa que l’on m’attendait aux urgences, qu’une femme enceinte avait été impliquée dans un accident de la route et que l’ambulance allait arriver d’une minute à l’autre. « Qu’ils bippent quelqu’un d’autre, j’ai les mains dans le ventre de cette femme. » Il n’y a personne d’autre, avait-elle répondu l’air penaud. Pas le choix, je devais finir en vitesse et filer à la mine. Je soupire, une fois le plus gros fait, je jauge mon résident, il sait le faire, il peut le faire, il l’a déjà fait d’ailleurs. Il n’a plus qu’à vérifier les constances, retirer les clamps et refermer. « Finis et viens me faire un rapport dès que tu seras sorti. »
Arrivée à la mine, le bruit m’assaille. Les internes se pressent à transférer des patients pour faire de la place, les résidents les dirigent, leur crie quoi faire, où se placer, ce qu’il faut qu’ils aillent chercher. Le téléphone ne cesse de sonner, ce sont les ambulances qui tiennent au courant les médecins, afin que l’on soit totalement prêt le moment venu. Nous sommes dehors à nous habiller lorsque les ambulances finissent par se garer, je jette un coup d’œil à Nick, qui se trouve à ma droite. Il se tient exactement de la même manière que moi, frigorifié et droit, impatient de pouvoir rentrer se réchauffer et faire ce qu’il sait faire de mieux –et là je pèse mes mots, soigner. Il se dirige vers la première ambulance, je prends la seconde. Je reconnais tout de suite l’ambulancier, Gabriel. Je me souviens avoir entendu certaines internes parler de lui dans les couloirs : il est mignon hein. Oh oui tu as raison, et puis ce sourire. Je n’ai même pas le temps de le saluer qu’un homme sort de l’ambulance en hurlant. Gabriel et son collègue descendent le brancard avec la jeune femme dessus et une sorte de bagarre se déclenche. J’assiste impuissante à la scène, sachant pertinemment que ce serait plus dangereux pour eux –comme pour moi, si je me jetais au milieu de la mêlée. Alors je crie, dans le vide. « Hey monsieur, calmez-vous, vous allez blesser quelqu’un. » Je tire le brancard vers moi pour protéger la jeune femme qui commence à sangloter et puis tout se calme, sans que j’aie vraiment compris. L’homme est maîtrisé mais le sexy ambulancier semble blessé. « Ne vous inquiétez pas, c’est terminé, on va vous emmener à l’intérieur et s’occuper de vous et votre bébé. Comment vous appelez vous ? Très bien Katie, je suis le docteur Connors. » Et puis je me retourne vers Gabriel et son collègue. « Emmenez-le à l’intérieur et tâchez de le calmer s’il vous plaît, nous n’avons pas besoin de plus de blessés. Non pas toi, tu es blessé, tu viens avec moi je vais trouver quelqu’un pour s’occuper de toi. » Tu ne le connais pas plus que ça, vous travaillez ensemble régulièrement, échangé quelques banalités mais au final, tu ne sais presque rien de lui à part ce qui se dit dans les couloirs.

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» And if you hurt me, that's okay baby ♪ Eileen.
» elastic heart (eileen connors)