aujourd'hui s'annonçait être une journée comme les autres où tu sauves des vies sans même t'en rendre compte. tu adorais ton job, tu aimais ton métier plus que tout au monde. c'est justement celui-ci qui te permettait de rester en vie depuis ta rupture avec cet homme, ce monstre. ça avait beau faire trois ans, mais les blessures, les cicatrices étaient encore présentes sur ton corps comme dans ton âme et tu ne pourras sans doute jamais oublier ce qu'il t'a fait vivre. aujourd'hui s'annonçait donc être une journée routinière parfaite pour te changer les idées. toutefois, tu fus prise par surprise lorsqu'un cas entra à l'urgence avec un diagnostic plutôt effrayant. c'était un jeune adolescent, présent avec sa mère, qui venait de subir un accident de la route. il n'était certes pas en état d'ébriété, mais les séquelles s'annonçaient importantes. tu avais été bipée par james, le responsable du département pédiatrique, qui te demandais une consultation cardio. en effet, le jeune homme avait un souffle au coeur et une possible perforation du poumon gauche. tu ordonnas un électrocardiogramme - ecg - pour vérifier le tout. la mère, prise de panique, tomba dans les bras de james devant tes yeux. tu eus un pincement au coeur. elle l'a remercia, après que son fils soit pris en charge si rapidement, en lui proposant un café ou un dîner. elle était séparée d'avec le père de son enfant. le jeune chirurgien prétexta être en couple... avec toi. tu fronças les sourcils face à cette annonce, mais te repris très vite à jouer le jeu, venant te blottir dans les bras de james pour renforcer l'image de couple aux yeux de la dame visiblement déçue. quelques minutes plus tard, il s'avéra que le jeune homme était enfin stable et qu'on surveillait ses stats régulièrement. tu fus enfin libérée et en profita pour te rendre dans la salle de pause pour te servir un café. tu fus rapidement rejoints par ledit chirurgien pédiatrique. amusée, tu lui souris en demandant : « je ne savais pas qu'on formait maintenant un couple... ». tu avais prononcée cette phrase avec humour, bien que tu ne savais pas réellement ce qu'il avait derrière la tête en lançant cette idée saugrenue à cette mère effrayée. james et toi, ça datait de nombreuses années. il était certes plus vieux que toi, mais avec le temps vous vous étiez liés d'une amitié plutôt forte et fusionnelle. il avait été présent pour toi lorsque tu avais décidée d'enfin quitter et dénoncer le monstre... tu lui en serait éternellement reconnaissante, d'ailleurs.
James Albright
Titulaire
Arrivée à NY : 11/02/2017 Courriers : 63 Célébrité : Jesse Williams Crédits : entre deux mondes.
J'ai : trente-cinq ans. Orientation : Hétérosexuelle. J'habite à : Manhattan. Je suis : chirurgien en pédiatrie.
Sujet: Re: what was that? (james) Jeu 16 Fév - 23:18
Bon, peut-être que la situation lui avait complètement filé entre les doigts. Peut-être qu’il en avait légèrement perdu le contrôle. Ou peut-être qu’il ne l’avait pas contrôlée un seul instant, qu’il en avait juste eu l’illusion. Tout ce qu’il avait eu à faire, c’était s’occuper d’un gosse. Et tant qu’il était aux peut-être… Peut-être qu’il avait beepé Lennie parce que ça lui donnait une excuse de la voir. Y’avait peu de médecins présents cette soirée, mais il aurait pu demander une consultation de Wilders ou Clarkson. Mais il avait demandé Lennie. Il avait demandé Lennie et la situation était partie en vrille. « Je ne savais pas qu’on formait maintenant un couple… » Café à la main, il se tourna vers la rouquine. Difficile de simuler une potentielle nonchalance quand son corps entier suintait la fébrilité due à ce fichu rapprochement entre eux deux, à ne serait-ce que sa présence dans la même pièce. Difficile, mais pas impossible, cela dit. « En tout cas ça avait pas l’air de te déplaire, quand t’es venue te blottir dans mes bras. » Il lui donne un léger coup de coude en s’approchant d’elle, un sourire jusqu’aux oreilles. Finalement, il incline légèrement la tête, sans pour autant la lâcher du regard. « Je tiens à te remercier, c’était très crédible. » Et là, dans la quiétude de la pièce, il sent que c’est le moment pour lui demander. Tant qu’ils ne sont qu’à deux. Tant que personne n’entre en furie dans la pièce, piétinant leur intimité. Tant qu’aucun des deux n’est beepé pour une quelconque urgence. C’est pas comme s’il était novice, pas comme s’il n’avait jamais invité aucune fille à sortir. En fait, il en a invité un paquet et il en a un peu honte parfois. Mais Lennie c’est pas pareil. « Est-ce que… T’as faim ? » C’est ridicule et maladroit. Ca ne lui ressemble pas, pour tout dire. James est assuré, il en impose. L’ennui c’est qu’elle lui fait perdre pieds. « Parce qu’on peut carrément aller manger un truc si tu veux. Ou aller boire un verre. » Fin de journée, fin de service. Y’avait une infime chance pour qu’elle accepte.